Bonjour, je ne sais pas vraiment si vous pouvez m'aider alors je vais vous raconter cette histoire telle qu'elle s'est déroulée. J’ai 23 ans et je suis étudiant en première année de BTS orthoprothèse au lycée d'Alembert dans le 19e.
J'ai choisi cette spécialité en raison de mon handicap qui est une de mes plus grandes motivations car je suis moi même appareillé. J'ai démarré cette spécialité en CAP, ensuite le DT (bac pro) et enfin le BTS. Il y'a un grand écart de niveau entre le DT et le BTS et je savais que ce ne serait pas facile pour nous les DT, d'ailleurs très peu d'élèves de DT sont admis en BTS. Cette année nous somme trois à avoir été acceptés. En DT nous étions très peu (16 élèves) la moitié en orthoprothèse et l'autre moitié en podo-orthèse, nous étions réunis pour les matières générales. Du CAP au DT j'ai effectué un parcours sans faute avec des félicitations et des encouragements. Cette spécialité à donner un sens à ma vie. En BTS nous sommes 22 élèves, élèves venant de régions et de milieux différents du mien. (BAC S, BAC STI, FAC de médecine) Malgré toutes ces années dans cet établissement j'avais l'impression d'être le nouveau perdant tous mes repères, me voyant comme l'élève maghrébin handicapé de la classe.
Au cours de cette année j'ai fais la connaissance d'un élève que peut de personne appréciait, je le voyais tout seul et j'ai demandé au groupe avec lequel je reste le plus souvent de le prendre avec nous et qu'il ne fallait pas le laisser seul.
On s'entendait bien, même très bien, on était dans le même foyer, j'allais dans sa chambre, on se confiait des choses sur nos vies, des choses personnelles etc.
Il avait un certain comportement à mon égard, des gestes, des mots, des regards une façon d'être, (caresses, attouchements, insinuations etc..), au lycée et en cours, il se collait a moi de manière explicite et recherchais par divers moyen un contact physique. Jusqu'au jour ou il est venu me voir dans ma chambre, un soir, pour me faire des avances sexuelles. Etend donné mon vécu, j'en été arrivé à un point ou je ne voulais plus faire confiance a qui que ce soit quitte à être seul. J'ai toujours repoussé ses avances. On était dans la même classe, dans le même foyer et notre BTS dure trois ans. Je ne voulais pas m'aventurer dans une histoire qui risquait de mal finir et surtout j'avais peur même si tout m'indiquait que c'était possible. Je me sentais mal dans cette classe et ça me rassurait d'avoir quelqu'un à qui me confier, je pensais qu'il pourrait m'aider à avancer, comme un pilier et il avait un coté protecteur qui me rassurait. Je pensais que c'était l'occasion pour moi d'accorder à nouveau ma confiance. Jusqu'au jour ou j'ai baissé ma garde et pris mon courage à deux et que je lui ai dit qu'il me plaisait. Il a tout nier en me disant qu'il était totalement hétéro et lorsque je lui ai dit que de toute manière je ne le croyait pas, il a paniqué pour ensuite s'empresser de dire à tout le lycée que je lui courrait après en montrant des messages personnel et intimes ainsi que des choses que je lui avait écrite sur ma vie, mon vécu à tout le monde (élèves, professeurs et même la proviseure, personnes extérieures au lycée). Il m'a fait passer pour un malade qui n'acceptait pas d'être rejeté. Cela fait cinq ans que je suis dans cet établissement et personne n'était au courant de ma bisexualité. C'était la première fois que j'avouais mon attirance pour un garçon n'ayant connu que des filles jusqu'à présent. Cela m'a totalement démoli et anéantis, révélé sa sexualité et un choix et il m'a imposé ce choix, alors que je n'étais pas encore près pour ça. J'ai du aller voir chaque personne pour me justifier en expliquant la situation et ce qu'il a fait alors que je ne devrais pas avoir à le faire, d'ailleurs il m'a même menacé plus d'une fois par personnes interposées, qu'il me casserait la gueule si je continuais à parlé. Pour ma part s'il ne l'avait pas fait jamais je n'en aurais parlé, c’est une histoire qui ne concernait que lui et moi, je n'ai fait que rétablir la vérité. Je suis tombé dans une lourde dépression, j'ai plongé dans l'alcool alors que j'ai eu moi-même un père alcoolique. J'avais tellement mal que j'avais besoin de m'anesthésier pour ne plus rien ressentir J'ai du aller voir un psychiatre et suivre un traitement. Il s'est mis à avoir des propos blessant sur ma sexualité, allant même jusqu'à se moquer de mon handicap en imitant ma démarche et s'est servi de moi comme prétexte par rapport aux études en disant aux pro |